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directeur adjoint[1], et Bergaigne, répétiteur. Ce dernier, qui a commencé la publication d’un grand et capital ouvrage sur la religion védique, est, en même temps, depuis 1877, maître de Conférences de sanscrit auprès de la Faculté des Lettres de Paris. Ses leçons complètent l’ensemble de l’enseignement officiel de la langue et de la littérature sanscrites, tel qu’il existait en France avant l’ouverture de la Conférence de Lyon[2].

  1. M. Hauvette-Besnault a publié, dans le no 4 du Journal asiatique de 1865, un fragment du Bhâgavata-Purâna, intitulé Pancâdhyâyî, ou les Cinq Chapitres, sur les amours de Krishna avec les Gopîs. Ce travail, très-remarquable, était, en quelque sorte, le prélude de la publication de toute la partie du Bhâgavata-Purâna dont Eugène Burnouf n’a pas eu le temps d’achever l’édition et la traduction.
  2. Je me fais un devoir d’ajouter à cette nomenclature, où j’ai eu l’occasion de rappeler les titres des principaux indianistes contemporains, ceux de nos savants compatriotes MM. Barth et Sénart. Le premier publie, depuis plusieurs années déjà, dans la Revue critique, des articles qui témoignent de la science la plus profonde et la plus sûre, jointe à l’esprit le plus ouvert et le plus juste ; le second est l’auteur de travaux sur la grammaire pâli et sur les légendes bouddhiques qui l’ont placé au premier rang dans cet ordre d’études. M. Feer, attaché au département des manuscrits à la Bibliothèque nationale, a publié également des travaux nombreux et estimés sur le bouddhisme. Je citerai aussi M. Adolphe Régnier, dont les travaux plus récents d’un autre ordre n’ont pas fait oublier les belles études sur la langue des Védas et sur le Prâtiçâkya du Rig-Véda.