Aller au contenu

Page:Regnaud - Le Chariot de terre cuite, v1.djvu/107

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Madanikâ. — N’est-ce pas dans cette intention que vous avez déposé votre parure entre ses mains ?

Vasantasenâ. — Tu as deviné juste.

Une voix dans la coulisse (24). — Holà ! (25) seigneur. Voilà un joueur (26) qui se sauve sans payer dix suvarnas (27) qu’il a perdus (28)… Arrêtez-le ! arrêtez-le ! (29)… Je t’aperçois d’ici (30)


Le masseur, arrivant brusquement et tout effrayé (31) sur la scène. — Quel malheur d’avoir la passion du jeu ! Chose étonnante !

« Me voilà atteint d’un coup de l’ânesse pareil à celui qu’en décocherait une à laquelle on vient de donner la clé des champs ; me voilà percé par la lance comme Ghatothaca le fut jadis par celle que Karna dirigea contre lui (32)… Quand j’ai vu le maître du tripot bien occupé avec son greffier, je me suis prestement esquivé ; mais maintenant que me voilà au milieu de la rue, où me réfugier ?… (33). »

Pendant que le maître du jeu, accompagné d’un joueur, est à ma recherche d’un autre côté, il faut décamper d’ici en marchant à reculons (34) et entrer dans ce temple (35)