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ESQUISSES DU CŒUR.


II.
UNE COURSE DE NOVILLOS.
À MADRID.[1]


Mi marido en los toros
Bien se divierte:
Todo el mundo se alegra
Al ver su g ente.

(Cantar Español.)


I.

Je venais à peine d’arriver, un soir de l’hiver de 18.., chez la marquise de Rioja, que, pour la première fois, j’avais trouvée seule, lorsque son mari rentra suivi de son inséparable ami, le comte de Genstiern, chargé d’affaires de Suède à Madrid. — Toute ma soirée était gâtée. — Dans mon dépit, je fus bien tenté d’abord de me retirer sans prolonger davantage ma visite. La manière avec

  1. Voyez pour la course d’été la livraison du 1er novembre 1831.