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REVUE DES DEUX MONDES.

Du moins tu voulus vivre encor dans la nature.
Près du beau fleuve Arno, sous le ciel florentin,
Tu choisis ton abri : c’est là que le matin
S’emplit de bruits charmans ; là que la luciole,
Le soir, le long des eaux mollement glisse et vole ;
Là, des citroniers d’or couronnant la cité ;
Là, des palais, des tours, et le fleuve argenté,
Le noble fleuve Arno, qui, dans sa transparence,
Reflète avec orgueil les vieux ponts de Florence !
 

l’auteur de marie
Florence, 1832.