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CHRONIQUE DE L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN FRANCE

occupée d’une question qui intéresse les écoles, ainsi qu’on peut en juger par l’extrait suivant de son procès-verbal :

… « Un instituteur, pourvu du certificat d’aptitude pédagogique, nous écrit : « Je serais d’avis qu’à partir de la rentrée des classes, c’est-à-dire du mois d’octobre, dans chaque numéro du Journal de la Société, quelques pages fussent consacrées à la partie scolaire, qui comprendrait, pour chaque mois, des dictées, des rédactions, des problèmes, des modèles d’écriture, des morceaux choisis pour lectures expliquées. Ces devoirs, mis à la portée de chacun des trois cours d’une école primaire, bien gradués par ordre de difficultés et conformes au programme officiel, rendraient un véritable service. »

» Le Conseil approuve la proposition ci-dessus et engage l’auteur à bien vouloir nous faire parvenir ce qu’il croit utile d’insérer dans notre journal.

Le Comité de publication devra prier notre collègue, M. Leyssenne, inspecteur général de l’enseignement primaire, de voir la copie, afin de ne rien laisser insérer dans notre journal qui soit contraire au « programme officiel », selon l’expression de l’auteur.

Le Secrétaire général est chargé d’adresser aux journaux pédagogiques une note faisant connaître cette nouvelle amélioration apportée à la composition de notre journal mensuel. »


NÉCROLOGIE : M. GIROUD, Inspecteur d’académie de la Somme.

Le 6 septembre dernier, M. Giroud, inspecteur d’académie de la Somme, est décédé à la suite d’une courte maladie à Éveux (Rhône), où il passait ses vacances au milieu de sa famille.

Ses obsèques ont eu lieu le 9 de ce mois à Romanèche (Saône-et-Loire), son pays natal, au milieu d’une affluence considérable de parents et d’amis. Le département de la Somme était représenté par MM. Parent, inspecteur primaire à Abbeville ; Quenardel, directeur de l’école normale d’instituteurs d’Amiens ; Boulfroy, commis principal d’inspection, et Froideval, délégué des instituteurs.

Deux discours ont été prononcés par MM. Quenardel et Parent. Nous reproduisons quelques passages du discours de M. Quenardel :

« Esprit fin, observateur judicieux, M. Giroud savait mieux que personne apprécier les hommes et se former une idée très nette et juste de la valeur de ceux qui l’approchaient.

» En général, il se montrait sobre et discret dans ses appréciations. Lui-même reconnaissait cette disposition de son esprit. Dans une