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Page:Revue pédagogique, second semestre, 1906.djvu/390

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REVUE PÉDAGOGIQUE

trois ans. Îlen est de même dans letrr’ . 62 cas de blésités étant atteints de blésités, 26 sor ,p. 400). Ce pourcentage, intelligence au moins moyenr

normaux, d’autre part les

retardés de un à quatre ar

Les arriérés, les défauts sont

retards si fréquents chez !

que chez les normaux, légère-

au trouble lui-même. P

. les garçons présentent en effet tire les conclusions :

pe 100 de bégaiement, soit un total 1° Un grand nr

. "14,5 p. 100 de blésités et 3,8 p. 100 langage défectu :

né un total de 18 ,3 P : 100 de troubles. 2 La prop

| jar les normaux, le bégaiement s’aggrave dans la la

x Dire et plus particulièrement entre onze et NZ

Le plus b ?Le

3o

ie jait en Outre de très intéressantes constatations supé “’ . qui 8€ présentent le plus souvent. an :

Lesne M peensable d’établir si les troubles de la parole ont ce 7e e quelconque sur le développement intellectuel et he ja marche régulière des études. De l’examen auquel partdal M. Rouma, il ressort que sur 119 garçons atteints de sale 88 sont des retardés soit dans la lecture courante ro soit de un à quatre ans dans leurs études en général Sas) Sur 41 filles bègues, 35 sont retardées soit particulièreot En lecture courante {28 cas), soit dans la totalité de leurs meydes et sont alors de un à quatre ans en retard sur leurs camarades (25 cas). Il est à remarquer que la grande majorité des pègues non retardés figure parmi les élèves dont le défaut est Jéger ou intermittent. Les blésités nuisent aussi au développement intellectuel. Sur 72 garçons, 59 sont retardés (37 en lecture courante, 4G dans leurs études). Sur 29 filles, 21 sont retardées (5 en lecture courante, 20 dans toutes leurs études.) On est donc en droit de dire que les troubles de la parole, qu’il s’agisse de bégaiement ou de blésités, sont une cause indéniable d’arriération. Toutefois, fait intéressant à signaler, parmi les enfants atteints d’un trouble de la parole, il en est un petit nombre qui sont considérés par leurs maîtres, comme les plus intelligents de la classe. M. Rouma donne de ce fait l’explication suivante. A l’époque où se fait l’acquisition du langage, ces enfants particulièrement bien doués sous le rapport intellectuel prennent très rapidement contact avec le monde extérieur et éprouvent de uni