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CHAPITRE V
LA CHEMINÉE ET LA SALLE DE SPECTACLE.
LETTRE VII.
Philippe d’Oransai à Maxime de Verseuil.
e jour brillait depuis longtemps quand
je me réveillai ; je n’étais plus dans
une chambre souterraine ; le bruit
des oiseaux dont le ramage parvenait jusqu’à
moi, les rayons du soleil qui perçaient au
travers les carreaux des fenêtres me l’apprirent
avant que je ne me fusse levé. À cette
première surprise en succéda une plus grande :
lorsque je me fus habillé, un domestique entra
et me remit une lettre de Léopold, ainsi conçue :
« Une affaire importante et précipitée me force, mon cher d’Oransai, à partir sans retard ; je serai bientôt de retour. Comme on dit que votre sommeil est des plus profonds,