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Lauzon qui s’était vu enlever, bien malgré lui, l’île de Montréal dont il était le propriétaire essayait peut-être de cette façon à faire avorter les projets de Maison neuve.

Avec ces grands propriétaires arrivent de nouveaux colons. Ce sont les Sevestre, les Gagnon, les Gauthier la Chesnée[1], Charles Amiot, Etienne Dumetz, (Demers), Jean Pré, Gabriel Lemieux, Louis Bégin, Guillaume et André Albert, Toussaint Toupin. Jean Migneron, Jean Durand, François Becquet, Louis Duquet, Charles Courtois, Martin Guendon.

D’autres durent s’établir encore dans l’intervalle qui s’étend de 1648 à 1666. Quelques-uns de ces colons arrivaient directement de France, plusieurs étaient déversés de Beaupré, de Beauport ou de l’île d’Orléans[2].

En 1653, la côte de Lauzon possédait déjà assez d’habitants pour être représentée dans le

  1. Le 27 septembre 1652, la maison de M. de la Chesnée se brûle à la pointe de Lauzon et sa fille de 3 à 4 ans y est brûlée. Journal des Jésuites.
  2. Ces seigneuries, très promptement peuplées, formèrent de bonne heure des émigrants pour le reste de la colonie et peuvent être considérées comme les pépinières de la colonie. (Rameau)