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Les annales de l’ordre notent quelques unes des missions que ces religieux firent à la Pointe de Lévy[1]. Il est vraisemblable de croire que le sacrifice était alors offert dans le cabanon élevé sur le rivage en face de Québec.

En 1660, il n’y avait pas encore d’église à la côte de Lauzon. Cette année là, on comptait huit églises dans le gouvernement de Québec : l’église paroissiale, celle des Jésuites, les églises des ursulines et des hospitalières, celle de Sillery, celle de Château-Richer, celle de Ste-Anne du Petit-Cap et celle de St-Jean, située tout auprès de Québec. Ces deux dernières construites en bois, à l’exception des fondements et les six autres en pierre le Château-Richer, Sainte-Anne et Saint-Jean tenaient lieu de paroisses, quoique non encore érigées canoniquement[2].

  1. (1652). — Le 30 mars le P. Druillettes arrive à la pointe de Lauzon, avec Jean Guerin, après bien des fatigues, retournant de la Nouvelle Angleterre et de la mission des Abanaquinois. Le lendemain, jour de Pâque, il dit la messe aux habitants de la dite pointe et le vent et les glaces le retinrent jusqu’au mercredi, qu’il passa à Québec. (Journal des Jésuites.) Le P. Druillettes avait été négocier une alliance avec les colonies de la Nouvelle-Angleterre. (Note de l’auteur.)

    (1660) Le 27 janvier, le P. Ragueneau alla en mission à la pointe de Levy, la rivière étant prise devant Québec, dès le 20 ou environ. (Journal des Jésuites.)

  2. Arch. de la propagande, vol. America, art. Canada 256. Relatio missionis 1660 art. 30 fol. 10 — cit. par Faillon III p. 373.