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Page:Roy - L'épluchette, contes joyeux des champs, 1916.djvu/63

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L’épluchette


Jour férié

À Gros-Jean on reprochait
Chaque fois qu’il s’approchait
De la Table-Sainte
De se mettre ensuite à fêter.
Il répond sans hésiter :
— J’entends bien votre plainte,
Mais vous n’avez pas raison.
Si vous recevez la visite
D’un ami quelconque à la maison,
Vous le saluez bien vite
Avec un verre de boisson.
J’suis avec vous, j’vous approuve ;
De même alors, moi, j’trouve
Que quand on reçoit l’Bon Dieu,
Il faut ben l’fêter un peu !