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FI-HO-TI.

mon illustre ami. Je suis persuadé que cela aura le plus grand succès, et se vendra prodigieu Sement.

Les causeurs s’éloignèrent. Fi-ho-ti se leva décidé à vaincre sa mélanco

lie. —Vivons, dit-il, autant qu’il plaira à la Providence de nous laisser vivre ; à quoi bon mourir, pour que nos amis fassent notre bio graphie ? Mieux vaut peut-être rester encore exposé aux épigrammes de nos ennemis. Le journal sur lequel Psi-ching comptait pour en tirer de si grands avantages ne fut jamais publié ; mais depuis cette dernière épreuve de l’amitié des hommes, Fi-ho-ti cessa de se dis

tinguer par la bonté de son cœur et la philan tropie de ses vues ; il se fit remarquer au con traire par l’aigreur de son caractère, l’amertume de ses satires. Cette altération des élémens les

plus doux de sa nature, était-elle un malheur ? Peut-être , mais c’était encore l’effet de sa ré

putation. E. L. BULwER , Auteur d’Eugène Aram.

Traduit par M" A SoBRY*. (1) Nous devons au même traducteur tous les autres contes anglais

contenus dans les précédens volumes, à l’exception de Pepita et de Marie Warwick.