Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/139

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primer ses besoins. Il ne sait pas encore parler, donc il ne sait pas consoler sa mère ; mais il la caresse et même il pleure avec elle par un mouvement que vous pouvez appeler, si bon vous semble, sympathie nerveuse, mais qui n’en est pas moins reçu et reproduit par sa sensibilité morale. Encore deux ou trois ans, et cet enfant comprendra plus ou moins, selon son degré de développement, que tout acte de désobéissance de sa part, qui afflige sa mère, est mal ; que tout acte contraire, qui la réjouit et la console, est bien.

Longtemps encore il sera emporté à