Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 1.djvu/202

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levait celle des collines, où ces mêmes productions se mariaient à des arbres plus considérables, aux frais tilleuls, aux sveltes peupliers, aux hêtres élégants pressés sur les bords des ruisseaux, ou aux sombres chênes verts, aux pâles oliviers, aux orangers brillants et aux pins majestueux, jetés sur les pentes moins arrosées.

Cette haute végétation prenait encore plus de développement au sommet des collines et se dessinait coupée de larges ombres, ou éclairée de brillants effets du soleil matinal, sur le fond plus éloigné et plus vaporeux des montagnes. Entre ces