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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

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gali[1] rossignolise toujours en faisant des œillades à tout le sexe en particulier et en général. Son frère est toujours mon vieux de prédilection. Voilà l’état des affaires ; si celles des cabinets d’Europe allaient aussi bien, on n’aurait plus besoin de diplomates.

Quand tu seras là, nous serons au grand complet ; il faudra t’occuper de marier Hydrogène[2] et tâcher de le fixer au pays.

Adieu, mon vieux ; je t’embrasse mille fois, ainsi que ta femme et Léontine. Il faut l’amener absolument aux vacances.


CXXIII

À M. ADOLPHE GUÉROULT, À PARIS


Paris, 6 mai 1835.


Mon cher enfant,

Votre lettre est belle et bonne comme votre âme ; mais je vous renvoie cette page-ci, qui est absurde et tout à fait inconvenante. Personne ne doit m’écrire ainsi. Critiquez mon costume avec d’autres idées et dans d’autres termes, si vous avez envie de disserter sur un accessoire aussi puéril. Il vaut mieux ne pas vous en occuper. Relisez les lignes que j’ai souli-

  1. Charles Rollinat.
  2. Adolphe Duplomb, pharmacien.