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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

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CCXXII

À M. HIPPOLYTE CHATIRON, À MONTGIVRAY


Paris, 21 février 1843.


Eh ! bien, mon cher vieux, si tout est prévu, examiné et conclu, tant mieux. Je désire et j’espère le bonheur de ta fille, et le tien, par conséquent. Je serai toute disposée à accueillir avec amitié mon neveu Simonnet, et, s’il est parfait pour sa femme, je l’aimerai de tout mon cœur.

Tu as dû recevoir la caisse : elle est partie depuis trois jours.

Je ne sais pas encore si Pierret ira à la noce. Maurice vient de lui écrire pour l’engager à faire la route avec lui ; car, enfin, Maurice, gagné par tes instances, et par la considération de trouver son père à Montgivray, a obtenu de son patron[1] une permission de huit jours. Il partira d’ici à vendredi prochain, et sera de retour le samedi, au plus tard, de l’autre semaine. Il te dira ses travaux, et je te demande ta parole d’honneur de ne pas le retenir plus longtemps et même de le faire partir au jour dit, s’il se laissait entraîner par le plaisir d’être avec vous. Il est en plein dans l’anatomie, science indispensable à ac-

  1. Eugène Delacroix.