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pour Buloz ; mais, à mon retour, dans deux mois, je vous redemanderai ces excellents volumes d’une si haute et si noble portée.

Je regrette de ne vous avoir pas dit adieu ; toutefois, comme je reviens bientôt, j’espère que vous ne m’aurez pas oubliée et que vous me ferez lire aussi quelque chose de vous.

Vous avez été si bon et si sympathique pour moi a la première représentation de Villemer, que je n’admire plus seulement votre admirable talent, je vous aime de tout mon cœur.

GEORGE SAND.


DLII

À M. CHARLES DUVERNET, À NEVERS


Nohant, 24 mars 1864.


Mon cher ami,

Nous changeons de place pour quelque temps. Mes enfants ne veulent pas habiter Nohant sans moi ; ils ont raison et ils me font plaisir. Nous allons tous nous caser auprès de Paris, afin de pouvoir nous occuper de théâtre et d’autres travaux plus réalisables là où nous serons. Nous organisons Nohant sur un bon pied de conservation, afin de pouvoir, tous les ans, y passer une saison tous ensemble. Voilà. Ce n’est pas un