Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/226

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ment parées, rien ne semble possible pour la vie intime, rien n’est approprié aux besoins de l’homme d’aujourd’hui, et, si on les traverse avec ravissement ou avec émotion, on n’y voudrait pas rester, même en peinture.

La maison Pandolfini, car, Dieu merci, c’est une maison, est donc la seule où nous ayons compris qu’on puisse vivre sans prendre en grippe les ornements d’invention humaine, et sans éprouver le besoin d’aller courir loin des marbres et des dorures, dans quelque ravin sauvage, parmi les ronces et les cailloux, pour retrouver, n’importe où et comment, le laisser aller naïf de la nature, l’imprévu de la forme et de la couleur.

Ce sont trois ou quatre belles pièces, non démesurées, meublées, selon l’éclectisme moderne, de toute sorte de belles choses anciennes, où dominent un grand goût, une harmonie générale et une composition à la fois pittoresque et com-