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Page:Sand - Flavie, 1875.djvu/32

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de brigands de sa connaissance, auquel cas je brûlais d’envie qu’il me le présentât.

— Non, répondit-il, ce n’est qu’un voyageur naturaliste.

— Quoi ! m’écriai-je épouvantée, un savant ?

— Non, non, reprit-il en souriant, un marchand de curiosités.

— Dieu ! que vous m’avez fait peur !

— Il paraît que vous ne plaisantiez pas ce matin en disant que vous aviez en horreur les sciences dites naturelles !

— Toutes les sciences. C’est très-sérieux.

— Pourtant… si… Vous n’avez pas envie de quelque bel échantillon de minéralogie ?

— Des pierres brutes ? Non, c’est fort laid. Laissez dormir votre marchand de cailloux, et racontez-moi une histoire que vous arrangerez comme vous voudrez, pourvu qu’elle soit divertissante, qui m’explique pourquoi vous avez donné une poignée de main à cet homme sans gants.