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LOUISE.
Ça vaudrait peut-être mieux que de s’en priver avec tant de regret.
ANNA.
Parle pour toi.
LOUISE.
Moi ? je suis sûre de le voir chez moi. Sa visite m’a été annoncée par ma mère.
ANNA.
Et tu comptes le recevoir ?
LOUISE.
Certainement.
ANNA.
Ah ! — Au fait, tu es veuve, toi, tu as des enfants…
LOUISE.
Et je suis beaucoup moins jeune que toi ; dis-le, ça ne me fâche pas, bien au contraire ; quand on n’a rien à se reprocher à mon âge, on compte ses années avec plaisir.
ANNA.
Coquette de vertu, va !