lons le tsar, lui demandera ce qu’il a vu et entendu dans la journée, il lui dira, oh ! je l’entends d’ici ! il lui dira :
» — J’ai vu mon neveu logé chez une femme d’une beauté incomparable. Il en est fort épris.
— Bien, tant mieux pour lui ! dira le père, qui est encore jeune, et qui aime les femmes avec candeur. Demain il se souviendra, et il demandera le soir à mon oncle :
— Eh bien ! ton neveu est-il heureux ?
— Probablement, répondra le comte.
Et il ne manquera pas de lui faire remarquer M. le marquis de Thièvre dans quelque salon de l’hôtel de Talleyrand. Il lui dira :
— Pendant que le mari fait ici de la politique et aspire à vous faire sa cour, mon neveu fait la cour à sa femme et passe agréablement ses arrêts…
— Assez ! dit la marquise en se levant avec dépit ; mon mari sera noté comme ridicule, il jouera peut-être un rôle odieux. Vous ne pouvez pas res-