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Page:Sand - Journal intime.pdf/95

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JUILLET 1837


3, 4, 5 juillet.

Misère, désespoir, larmes amères, je ne savais pas que je l’aimais ainsi, cette pauvre femme[1] !


6 juillet.


Mieux, la vieille femme guérit.

Ton cœur est troublé. Piffoël, quel ennui te ronge ? Quelle peur de vivre te fait donc souhaiter la maladie et la mort ? C’est le spleen, le vrai spleen, la chose la plus humiliante. Ô mon Dieu, la belle machine humaine ! Souffrir de l’âme parce

  1. Sa mère, madame Maurice Dupin, qui tombe malade et qu’elle va bientôt aller soigner à Paris.