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Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/188

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Scène XI.


DELIA, puis ANGELO.


DELIA.

Ah ! c’en est assez ! frapper une femme, quand on n’a plus rien à lui donner, c’est dans l’ordre ; mais je n’aurais pas cru qu’il en viendrait à me vouloir gâter le visage ! Ah ! Angelo, tu viens à points. Vois cette goutte de sang sur ma lèvre ! veux-tu la boire ?

ANGELO.

Oui, et ton âme avec !

DELIA.

Mais il faut me venger de Lupo.

ANGELO.

C’est déjà fait.

DELIA.

Comment ?

ANGELO.

Peu importe ! Viens, il ne faut pas que tu restes ici.

DELIA.

Est-ce qu’on vient pour l’arrêter ? Je veux rester, je veux le démasquer, l’accuser…