Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/208

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ROLAND.

C’est un cœur d’airain, il est pire que le cardinal !

LUPO.

Il aimait pourtant mon père, j’en suis sûr.

ROLAND.

Depuis que vous êtes ruiné, il l’a abandonné.

LUPO.

Eh bien donc, malheur aux avares ! ce ne sont pas des hommes ! Si mon oncle était là, je le tuerais aussi ! Allons un peu examiner le chemin : Je ne saurais rester en place.

ROLAND.

Que ferai-je de ce cheval fourbu ?

LUPO.

Amène-le, je sais où le cacher.

ROLAND, à part.

Un cheval qui erre sans cavalier, c’est un indice ; je vais le saigner pour qu’il ne bouge plus. La vue du sang réveillera mon maître.

(Ils sortent.)