Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/216

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DELIA.

Mon ami, délivrez-moi. Je vous paierai une rançon princière, si vous me conduisez hors d’ici saine et sauve.

ESCALANTE.

Venez ! (À Angelo, qui se relève) Et vous, ne bougez pas, car j’ai là des compagnons pour vous mettre à la raison, et Lupo n’est pas si loin que vous pensez.

, ANGELO à Délia.

Tu veux suivre ce manant, abjecte créature ?

DELIA.

Je veux rejoindre Lupo.

ANGELO.

Soit, mais il ne t’aura pas vivante ! (Il la poignarde.)

DELIA, tombant dans les bras d’Escalante.

Tu m’as tuée !… Sois maudit !

ESCALANTE, la regardant.

Morte ? c’est dommage ! (Il la soutient d’un bras, et, de l’autre main, porte un sifflet à ses lèvres et donne un signal.)

ANGELO.

Tu appelles tes compagnons ; tu mourras avant qu’ils soient là.