Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/220

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Je veux faire tout le mal que tu feras et te suivre au delà de la vie.

LUPO.

Vous parlez sans raison, je ne suis pas un exemple à suivre !

ANGELO.

Mais vous croyez que vous irez au ciel, vous ?

LUPO.

Je ne me demande pas où j’irai, je n’en puis rien savoir ; mais c’est assez de vaines paroles ; va-t’en.

ANGELO.

Un seul mot, voyons ! Tu pourrais me sauver, peut-être !

LUPO.

Comment ?

ANGELO.

Si je te voyais faire le bien, je comprendrais l’arrêt céleste, je rentrerais dans la bonne voie, je retrouverais l’espérance ; mais tu restes dans le mal, et tu es béni quand même…

LUPO.

Béni, moi !