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Page:Sand - La Coupe, Lupo Liverani, Garnier, Le Contrebandier, La Rêverie à Paris, 1876.djvu/297

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la jalousie de mon amante, je casse avec joie le manche de ma guitare sur le dos de mon pauvre pédant noir, et je me sauve vers mes montagnes, Aye, aye, mon pédant noir, voici la récompense de ton aubade ; aye, aye, dis adieu aux jolies filles.

LE CHŒUR.

Bravo ! la chanson m’amuse, chantons et répétons avec lui son refrain capricieux : Aye, aye, mon pauvre pédant noir, aye, aye, dis adieu aux jolies filles.

LE CHÂTELAIN, (Récitatif).

Continue, mon brave improvisateur, tu n’as pas dit la chanson du pays, et j’en suis fort aise, car la tienne me plait ; mais tu sais notre marché. Il faut en venir à ton honneur si tu veux vider avec nous la coupe de la joie.

LE CHŒUR.

Courage, pèlerin. Mouille tes lèvres encore une fois, mais dis la chanson du pays si tu veux vider avec nous la coupe de la joie.