Aller au contenu

Page:Sand - La Famille de Germandre.djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

— Tant pis ! dit Hortense en suivant des yeux le chevalier ; car je ne crois point aux manies républicaines, moi ! Je crois bien plutôt que le chevalier s’est fait paysan parce qu’il est dans la misère, et le marquis aurait bien dû penser à lui et à ses beaux enfants.




III


Hortense regardait le chevalier avec intérêt et curiosité. À quelques pas de lui, son chapeau, qu’il avait ôté respectueusement, et qu’il n’avait pas su mettre sous son bras, était porté par la jeune villageoise, laquelle tenait, de l’autre main, la main de la petite fille ; et la petite fille portait aussi le chapeau de son frère, celui-ci ayant cru, de bonne foi, devoir imiter l’involontaire gaucherie de son père. Ces deux chapeaux, ainsi portés solennellement derrière le cercueil, formaient un incident des plus ridicules que