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Page:Sand - La Petite Fadette, Calmann-Lévy.djvu/193

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XX


Landry écoutait toujours la petite Fadette avec une grande contention d’esprit, et sans trouver à redire à aucune de ses raisons. En dernier lieu, la manière dont elle parla de son petit frère le sauteriot, lui fit un effet, comme si, tout d’un coup, il se sentait de l’amitié pour elle, et comme s’il voulait être de son parti contre tout le monde.

— Cette fois-ci, Fadette, dit-il, celui qui te donnerait tort serait dans son tort le premier ; car tout ce que tu as dit là est très bien dit, et personne ne se douterait de ton bon cœur et de ton bon raisonnement. Pourquoi ne te fais-tu