Page:Sand - Les Dames vertes, 1879.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Ah ! volontiers, répondis-je en lui offrant un fauteuil ; j’étais justement fort intrigué.

— Comme femme de charge, dit Zéphyrine refusant de s’asseoir et tenant toujours sa bougie, je serais bien mortifiée que monsieur crût de ma part à une mauvaise plaisanterie. Je ne me permettrais pas… Et pourtant je viens demander à monsieur de s’y prêter pour ne pas mécontenter ma maîtresse.

— Parlez, mademoiselle Zéphyrine ; je ne suis pas d’humeur à me fâcher d’une plaisanterie, surtout si elle est divertissante.

— Oh ! mon Dieu, non, monsieur ; elle n’a rien de bien amusant, mais elle n’a rien de désagréable non plus. Voici ce que c’est. Madame la comtesse douairière est très… elle a une tête bien…

Zéphyrine s’arrêta court. Elle aimait ou craignait la douairière et ne pouvait se décider à la critiquer. Son embarras était comique, car il se