Page:Sand - Les Dames vertes, 1879.djvu/28

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— Enfin, monsieur, ma pauvre maîtresse croit aux esprits !

— Soit ! répondis-je. Elle n’est pas la seule personne de son sexe et de son âge qui ait cette croyance, et cela ne fait de tort à personne.

— Mais cela fait quelquefois du mal à ceux qui s’en effrayent, et, si monsieur craignait quelque chose dans cet appartement, je puis lui jurer qu’il n’y revient rien du tout.

— Tant pis ! j’aurais été bien content d’y voir quelque chose de surnaturel… Les apparitions font partie des vieux manoirs, et celui-ci est si beau, que je ne m’y serais représenté que des fantômes très-agréables.

— Vraiment ! monsieur a donc entendu parler de quelque chose ?

— Relativement à ce château et à cet appartement ? Jamais ; j’attends que vous m’appreniez…

— Eh bien, monsieur, voici ce que c’est. En