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Page:Sand - Lettres a Alfred de Musset et a Sainte-Beuve.djvu/59

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tière plus tard, vous serez libre de le faire. Vous conserverez aux lettres leurs véritables signatures, ou vous emploierez des noms fictifs, ou vous les publierez anonymes.

Au besoin, vous consulterez ma famille et mes autres amis ; mais vous resterez le maître de faire prévaloir votre propre appréciation.

3o Il ne devra être rien changé aux lettres, ni un mot, ni une virgule. Vous respecterez les suppressions, d’ailleurs peu nombreuses, que j’ai cru devoir faire de certains passages relatifs à des tiers, bien que vous me blâmiez énergiquement de ce que vous appelez, à ce propos, mon excès de mansuétude[1].

  1. Quatre lignes ont été biffées à la plume dans la lettre du 15 avril 1834 (dont une au moins relative à Pagello) ; — douze lignes coupées aux ciseaux, à la troisième page, dans la lettre du 29 avril 1834 (apparemment, elles avaient trait aux querelles de Pagello avec son ancienne maîtresse) ; — une ligne coupée aux ciseaux dans la lettre du 12 mai 1834 (évidemment, il s’agissait d’un tiers) ; — dix lignes coupées aux ciseaux, dans la lettre du 24 mai 1834 (il s’agissait de propos tenus par Gustave Planche) ; — onze lignes coupées aux ciseaux, à la première page, dans la lettre du 26 juin 1834 (il n’était question, évidemment, que des embarras d’argent éprouvés par George Sand à Venise et d’un affront qu’ils lui avaient attiré). — Au total, trente-huit lignes supprimées intentionnellement ; sur les trente-huit, trente-quatre supprimées aux ciseaux, de sorte que des suppressions à peu près équivalentes se sont trouvées faites de l’autre côté de la