Aller au contenu

Page:Sand - Nouvelles Lettres d un voyageur.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

II

LES CHANSONS DES BOIS ET DES RUES

À VICTOR HUGO

Dans une de ses chansons, le poëte dit :


        George Sand a la Gargilesse
        Comme Horace avait l’Arno.

Ô poésie ! Horace avait beaucoup de choses, et George Sand n’a rien, pas même l’eau courante et rieuse de la Gargilesse, c’est-à-dire le don de la chanter dignement ; car ces choses qui appartiennent à Dieu, les flots limpides, les forêts sombres, les fleurs, les étoiles, tout le beau domaine de la poésie, sont concédées par la loi divine à qui sait les voir et les aimer. C’est