Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome I, 1831.djvu/240

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et misérable, appelle-moi ; la Primerose ne manquera pas plus à sa fille qu’elle n’a manqué à sa mère ; j’ai soigné sa vieillesse, je l’ai nourrie six ans, et elle est morte dans mes bras, heureuse, fière de son enfant, comme je le serai de toi, ma fille. »

Lorsque Rose monta en chariot, la Primerose traita la religieuse avec dédain. Elle ne s’expliquait le départ de sa fille avec sœur Olympie que par la possibilité d’une querelle entre Horace et Laorens. Sa présence empêcha Rose de dire un seul mot à son libérateur. Mais au travers de ses larmes il put voir briller un éclair de reconnaissance, lorsque la sœur