Page:Souvestre, Laurens de la Barre, Luzel - Contes et légendes de Basse-Bretagne.djvu/160

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Ils lui enlevèrent une de ses bottes, sans qu’il bougeât ; mais comme ils tiraient de toutes leurs forces sur la seconde, le géant fit un mouvement, et ils se crurent perdus. Heureusement qu’il ne se réveilla pas, et ils purent la lui enlever aussi. Allanic mit alors les deux bottes, et il se disposait à partir, quand l’autre lui dit :


Les bottes de sept lieues (p. 119).

— Et moi ? vas-tu me laisser ici, à présent ?

— Monte sur mon dos, vite !

Et les voilà partis, l’un portant l’autre.

Quand Goulaffre se réveilla et qu’il vit qu’il n’avait plus ses bottes, il poussa des hurlements à effrayer les animaux à trois lieues