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de temps, le carrosse fut construit dans les conditions voulues de solidité et de dimensions. On y attela vingt-quatre chevaux magnifiques. Allanic monta sur le siège, habillé en cocher, et il partit.

Quand il arriva dans le bois qui entourait le château, il vit le géant qui s’y promenait.


Le carosse d’or (p. 132).

Il pleurait et gémissait et poussait parfois des cris sauvages. Allanic s’avança vers lui, et lui demanda fort respectueusement :

— Quel est, seigneur, le sujet d’une douleur si grande ?

— Ah ! je suis le plus malheureux des géants ! Un avorton, nommé Allanic, m’a fait tuer mes deux filles et ma femme ; et de