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UNE RENCONTRE.

La voiture de Maroussia avait contourné le champ de bataille ; de loin le chien de Knich l’avait aperçue. Il était facile de voir à son attitude expectante qu’il se préparait, quelle qu’elle fût, à la recevoir avec tout le sang-froid et toute la vigilance d’une créature qui, dans sa vie, a vu, connu et approfondi bien des choses, qui a pour maxime de se tenir sur le qui-vive et de ne point se laisser aller trop vite au seul témoignage de ses pressentiments.