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Page:Visan - Paysages introspectifs, 1904.djvu/173

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I

L’OCÉAN

J’ai quitté le verger profond où j’étouffais,
La fleur quotidienne et l’arbre où se cantonne
La rétine adaptée au rêve monotone ;
J’ai quitté mon verger stérile aux murs épais.


Tandis que des parfums de rose et de cinname,
Sous le dernier rayon des soleils purpurins,
Se mêlaient aux fraîcheurs des horizons marins,
J’ai suivi vers la mer Angina, le vieux brahme.