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Page:Walch - Poètes d’hier et d’aujourd’hui, 1916.djvu/205

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AMKDEE ROUQUÈS 191 Vers mon bien-aimé dès longtemps venu. Il ofl’rit sa flamme « A sa noble dame ’. Quel ravissement quand je l’aperçus ! S’il m’embrassa?... Voyea ma bouche — Tandaraderi ! Voyez ma bouche s’elle est ronge. Et vite, joyeux, Nous fit pour nous deux Un doux lit jonché de fleurs odorantes. Certes, les moqueurs Riront de bon cœur En passant par là, près de notre sente. Car, aux roses, bien l’on verra Tandaraderi ! Où ma tète se reposa. Ah! que 1 on apprenne Comme je fus sienne, Certes, j’en mourrais de honte aujourd hui ! Mais folles paroles Et caresses folles, Nul n’en a rien su, que moi seule, et lui, Et qu’un tout petit oiselet : Tandaraderi! Saura bien garder le secret. (D’après Walther ron der YvgeLveide, Renaissance.)