Page:Wiele - Ame blanche.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
163
ÂME BLANCHE

J’acquiesçai, de la tête.

— Eh bien ! conclut-elle, je vais partir pour le Transvaal où des infirmières sont réclamées…, car, vous savez ce que la guerre anglo-boer y a produit de misères physiques ; j’y soignerai les blessés et les malades. C’est là une tâche que votre petit cœur tendre, votre jolie âme blanche approuvent, n’est-ce-pas, Line ?

Je tombai dans les bras de ma tante Josine et, à ce moment, je l’aimai véritablement de toutes mes forces. Elle eut, dans ses yeux las, deux larmes, brillantes comme des diamants et qui me révélèrent quelque chose de l’affection qu’elle-même éprouvait pour moi.


La nuit suivante, je couchais à Anvers.