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— Ah ! Philippe, qu’est-ce qui vous amène ? J’ai justement besoin de vous. Viendrez-vous à Hollywell ?

— Non, merci, je m’en retourne ce soir, répondit Philippe.

Et, comme il parlait, il remarqua que la lettre tenue par M. Edmonstone était de la main de Walter.

— Bien ! je suis cependant fort aise de vous avoir rencontré. Voici bien la chose la plus extraordinaire !… Je ne puis comprendre ce qui est arrivé à ce jeune homme. Voilà Walter qui m’écrit pour me prier de lui envoyer mille livres.

— Quoi ! s’écria Philippe surpris. Et il ne donne aucune explication ?

— Pas une. Tenez, lisez vous-même,… ou plutôt,… oui, lisez, ajouta M. Edmonstone, en jetant un coup d’œil rapide sur la fin de la lettre.

Philippe lut :


South Moor, le 7 septembre.


« Mon cher Monsieur Edmonstone !

« Vous serez surpris de la demande que je vais vous faire, après avoir résolu de ne pas dépasser ma pension. Au reste ceci n’est pas pour moi-même, et c’est la seule fois que je vous ferai une demande pareille. Je serais bien reconnaissant que vous me fissiez parvenir 1, 000 livres le plus tôt possible, et de la manière qui vous conviendra le mieux. Je suis