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Page:Yver - Cher coeur humain.djvu/40

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Il s’éteignit le 24 décembre, à trois heures de l’après-midi, sans avoir repris connaissance. Sa noble tête, si familière aux intellectuels semblait glisser encore en arrière, sur les chemins de l’éternité où l’âme l’avait tirée en sortant. Ses deux jeunes secrétaires, Fleuriot et Mandrier debout aux deux côtés du lit s’entre-regardèrent pour s’interroger mutuellement. Mandrier, qui n’avait jamais connu la Mort, semblait douter encore. Fleuriot à bout de chagrin voilà de ses deux mains son visage plus sensible et fondit en pleurs. Puis ils se reprirent et fermèrent ces yeux qui durant soixante-huit années avaient de si haut contemplé la terre.