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Page:Yver - L Humble sainte Bernadette.djvu/214

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V

LA VIE MONASTIQUE

La Mère Alexandrine Roques avait écrit de Lourdes à la Mère générale de Nevers :

« Bernadette est au comble de la joie et ne soupire qu’après le moment du départ. Je crains qu’il ne soit retardé et que Mgr l’Évêque de Tarbes n’exige, pour le bien de la Grotte, qu’elle reste encore quelque temps. Priez Dieu, ma chère Mère, qu’il n’en soit pas ainsi, afin que cette pauvre enfant soit plus vite à l’abri de l’amour-propre et des avances de certains ordres religieux qui viennent en notre présence la solliciter. Cela lui en donne l’éloignement et un plus grand désir d’être des nôtres, bien que nous n’ayons jamais rien fait pour l’y engager… »

Il est probable qu’après la manifestation des Fêtes de la Crypte, l’évêque de Tarbes s’était rangé à l’avis des religieuses pour soustraire Bernadette aux pieuses curiosités des foules.