Aller au contenu

Page:Yver - La Chaleur du nid.djvu/223

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

n’avait jamais connu que de vagues reflets. Le dimanche, il m’accompagnait à la messe bénédictine. Quelquefois aussi nous allions ensemble chez mes grands-parents Le Rebouteux qui lui étaient demeurés très attachés. C’est à ma vieille et chère grand’mère que je confiai pour la première fois le grand attrait que j’éprouvais pour la vie monastique. Elle me répondit : « Je le savais. »

Après mon service militaire accompli dans le Midi, je suis venu pour une année à Rome où j’ai désiré recueillir l’inspiration de nos grands ainés dans la Foi, les Martyrs.

C’est ici, dans un hôtel, où, de ma fenêtre j’aperçois le Colisée que j’ai écrit ces souvenirs. C’est ici que j’ai appris de Rose l’histoire de son mariage manqué. Il s’agissait du frère d’Huguette de Séroz, dont les parents n’ont pas cru devoir passer outre à la situation des nôtres. Rose a un grand chagrin. Je la console comme je le puis par mes lettres quotidiennes.

FIN