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Page:Yver - La Vie secrete de Catherine Laboure.djvu/87

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être au courant que par le même truchement.

D'autres frères de Catherine habitaient aussi Paris. Jacques, négociant en vins, Antoine, le pharmacien, Joseph, le marchand de bouteilles. Pierre, l'employé de commerce. Peut-être s'adressa-t-elle à l'un d'eux. Mais il ne déplaît pas de supposer que celui de tous ses frères qui l'appréciait le mieux, vivant avec elle, fut celui qui servit le mieux ses intérêts.

Quoi qu'il en fût, Mme Hubert Labouré connut la détresse morale de Catherine, et l'invita à venir chez elle. Et ceci, nous le savons par une lettre de la sœur aînée, Fille de la Charité à Castelsarrasin, réponse à une missive de Catherine où celle-ci exprimait son désir de se consacrer à Dieu. La lettre de ma Sœur Marie-Louise Labouré, datée de 1829, se termine par ces mots :

« Je désire bien que tu passes quelque temps (comme te l'a proposé notre chère belle-sœur) chez elle afin de te faire prendre un peu d'éducation, ce qui est très nécessaire en quelque occasion que l'on puisse être. Tu t'apprendrais à parler français un peu mieux qu'on ne fait dans notre village; tu t'appliquerais à l'écriture, au calcul, et surtout à la piété, à la ferveur et à l'amour des pauvres. »