Aller au contenu

Page:Yver - Le Mystere des beatitudes.djvu/237

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

QUATRIÈME PARTIE

IX

Depuis trois semaines, depuis cette soirée où il avait, cinq heures durant, circonvenu Muzard, Loche avait disparu. Il semblait se terrer. Ni au journal, ni au Café de la Paix, ni sur le boulevrird, Muzard ne l’avait revu. Le jeune homme se disait :

« C’est une tactique. »

On était aux premiers jours d’avril. Ces longues soirées traînantes, le printemps hâtif des avenues et des places aux arbres verdoyants, donnaient à Muzard de la mélancolie. Alors il rentrait chez lui de bonne heure et revenait à ses anciens livres qu’il critiquait de parti pris en fumant des pipes. Andrée Ornans elle aussi s’était faite invi-