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Page:Yver - Le Mystere des beatitudes.djvu/480

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— Vous l’avez compris, vous, dit encore l’abbé Naïm, en fixant sur les deux jeunes gens son regard de liseur de pensée. C’est pourquoi la béatitude vous est acquise.

— L’argent, dit Andrée Ornans toute frémissante, nous le méprisons autant l’un que l’autre.

L’abbé Naïm s’adressant à Muzard lui dit :

— Je t’avais bien dit que, quand l’amour jaillirait de ton cœur pour une femme, ce serait un amour sans pareil.

Muzard et Andrée se regardèrent angoissés. Une seconde, leurs paupières battirent, puis leurs yeux se contemplèrent sans trouble. La vérité venait de leur apparaître.

L’abbé Naïm prononça :

Beati pauperes.

FIN

E. GREVIN— — IMPRIMERIE DE LAGNY-7949-7-18.