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DEUXIÈME PARTIE

III

— Dis donc, mon cher, j’ai quelque chose à te raconter…

C’était Jean Solème qui, descendant de la rédaction où il venait de griffonner sa copie, entrait au bureau de la caisse et interpellait Muzard.

— Je n’ai pas fini ma journée, lâcha le caissier, d’un ton d’humeur, pendant que sa plume, sautant d’une ligne à l’autre, descendait l’escalier d’une colonne de chiffres, sur un registre.

— Il est d’une politesse ! bougonna Solème à mi-voix.

Et il attendait patiemment l’attention de son ami.

Le bureau de Muzard était une cage étroite en verre dépoli. Tout y était en ordre, le cartonnier,