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Page:Yver - Le Vote des femmes.djvu/123

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III

Le lendemain jusqu’à l’heure où Odile revint de la messe matinale, seule et sans avoir vu Bernard, tout le monde eût juré qu’il l’y avait accompagnée.

Hubert se rendit sur-le-champ à la chambre de son frère. La porte en était entrebâillée ; il la poussa et du premier coup s’aperçut que les deux photographies de la religieuse n’étaient plus sur la commode. Toutes les choses du jeune homme avaient été enlevées, le lit non défait. Il y avait une lettre pour madame Legrand-Maillard.

Celle-ci, d’une voix que l’indignation faisait flageoler, lut une seconde fois, pour ses hôtes rassemblés au billard autour des journaux, la