Page:Yver - Le Vote des femmes.djvu/52

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III

Hubert et Bernard en vinrent à goûter plus délicatement l’extraordinaire féerie de cette ville dans les heures nocturnes, lorsque le soleil implacable laissait aux yeux un répit, que le bleu s’était éteint, que les jazz vous faisaient grâce et que sous un ciel de velours noir, écrin des constellations, voisinaient leurs deux âmes.

Un soir, Bernard tira de son portefeuille une photographie. C’était la seconde fois qu’Hubert voyait cette image : l’Enfant de Marie en question. Madame Legrand-Maillard, mystérieusement, avait entraîné ce matin-là le Romain à l’apéritif d’onze heures d’un certain thé des Galeries Fleuries.