Page:Yver - Les Cousins riches.djvu/12

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dans un petit miroir, l’image d’une de ces amitiés les plus marquantes de nation à nation. Ce qu’on ne peut embrasser et qui échappe quand il s’agit d’une alliance qui engage toute une partie du monde, se retrouve en raccourci dans l’alliance de deux familles. Ainsi peut-on, là, observer et analyser, à la faveur de l’apologue, une psychologie dont autrement, la complexité formidable déconcerterait.

Réduite à la simplicité d’un léger conte familial qui n’excède pas les ressources du romancier, j’ai tâché d’éclairer les nobles aspects d’une amitié sans cesse émouvante, la douceur de l’aide et de la reconnaissance qui s’échangent, puis la diversité de physionomie de deux races qui se complètent, mais au risque, parfois, de s’offenser subtilement.

Puissent les Cousins riches dont je me suis efforcée d’esquisser ici la figure jeune et généreuse, trouver dans ces pages un hommage à cette jeunesse de race dont mon